Le Prix CRÉATION : Cactus à boire
Un jus à base de cactus
Le prix Création a été remis à François Jacquemin et Laurent Daunay, dirigeant respectivement les sociétés Fraisens et Laur’import/Le petit Bio, pour leur « Fruit de Cactus à Boire ». Lancé en juin dernier, cette boisson aux notes méditerranéennes rafraichissantes et désaltérantes, permet de valoriser le fruit du figuier de barbarie, dont une filière locale est en cours d’implantation.
Spécialisée dans la valorisation nutraceutique des produits et sous produits agricoles, la société Fraisens (Haute-Garonne) travaille depuis 2009 sur la valorisation des produits du figuier de barbarie.
En 2011, son dirigeant, François Jacquemin et Laurent Daunay, gérant de la société Laur’import (Pyrénées-Orientales)décident de travailler ensemble à la mise au point d’un aliment santé à partir de la purée de figue de barbarie afin de compléter la gamme existante de la société Laur’import, qui a racheté en 2013 la marque « le Petit Bio ».
Le « Fruit de Cactus à Boire » vient d’être lancé en juin 2014.
A base du fruit du cactus Opuntia Ficus Indica, plus communément appelé figue de barbarie, le Fruit du Cactus à Boire est une boisson qui se veut côté plaisir au plus proche du goût du fruit frais : sa texture onctueuse et savoureuse apporte des notes gustatives méditerranéennes rafraîchissantes et désaltérantes.
Côté santé, la promesse est tenue avec les fibres, certains minéraux et les bétalaïnes, molécules qui constituent le pigment de la figue de barbarie, et possèdent des propriétés antioxydantes et surtout diurétique antirétention d’eau.
Les deux dirigeants veulent renforcer leur partenariat en créant une entreprise commune autour d’une gamme de produits issus du cactus (produits alimentaires, compléments alimentaires, cosmétiques, et ingrédients à usage alimentaire, pharmacologique, alimentation animale) .
Une filière figue de barbarie locale est en cours de constitution. Déjà plusieurs agriculteurs bio de la région ont planté des figuiers de barbarie. Au delà de la production, les enjeux de cette nouvelle filière sont les suivants : restauration des sols pauvres, développement d’un nouveau fourrage bio pour les éleveurs, augmentation de la biodiversité, participation à la sauvegarde des abeilles.